Remplacer la souffrance et le sacrifice (que l'on impose aux autres et que l'on s'impose) par le plaisir et la réalisation de soi et la joie au service d'un but collectif.
Remplacer les objectifs à atteindre à tout prix, le travail souvent associé à la pénibilité et la contrainte, par des engagements librement consentis et correspondants à nos aspirations.
Donner du sens à l'effort en manifestant l'expression du meilleur en soi.
Un groupe en transformation qui ne génère pas du plaisir et de la joie est condamné à brève échéance.
Loin de l'optimisme béat et incantatoire d'un monde de "bisounours", la joie et le plaisir nous relient à cette essence plus profonde qui nous indique (...) que nous ne pouvons plus continuer à vivre de cette façon et que quelque chose va changer.
Les groupes qui fonctionnent avec les principes de la joie se disent systématiquement "rechargés" et re-enthousiasmés après des séances collectives qui conjuguent humour, vision, rêve et action.
Faire de la joie et du plaisir d'être ensemble un moteur de l'action, c'est déja commencer à réenchanter ce monde, dont on nous dit qu'il en a tant besoin.
La joie n'empèche pas le sérieux, ni la gravité, ni l'action, ni le desaccord, ni la conscience de la souffrance sur la planète.
(...) la joie est une force communicative qui vient de nos espace intérieurs et qui nous propulse vers la transformation.
Comment créer de la joie dans un groupe ?
Il suffit juste d'ouvrir la porte de l'humour et de l'intelligence du coeur.
Yvan Maltcheff, les nouveaux collectifs citoyens, p. 117.